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Journée mondiale de l’enfance en Haiti

UNICEF Haiti/2021/Polyte


Après le tremblement de terre qui a fait plus de 2.200 morts et 12.700 blessés et a endommagé ou détruit 130.000 maisons, plus de 1000 écoles et une centaine d’institutions sanitaires, l’UNICEF a choisi de célébrer la Journée mondiale de l’enfance dans la Grand’ Anse, les Nippes et le Sud affectés par le désastre naturel.


Les activités se sont déroulées du 15 au 20 novembre afin de continuer le plaidoyer pour la mobilisation des ressources afin de venir en aide aux sinistrés.


Du 15 au 20 novembre, les enfants et les jeunes U-reporters ont pris les commandes des radios du Grand Sud.


Durant toute la semaine, les enfants se sont exprimés sur les questions de protection et du respect des droits de l’enfant mais aussi sur comment ils vivent l’après séisme dans leurs communautés.


« Je suis content d’avoir animé ces émissions car cela m’a permis de faire entendre ma voix et de faire un plaidoyer pour le respect des droits de l’enfant en cette période de crise de sécurité dans le pays », raconte Marvens Destiné, 11 ans, enfant journaliste de la Grand’ Anse.


UNICEF Haiti/2021/Seck | Lara Chlela, la Spécialiste PSEA de l’UNICEF et les U-Reporters animant une émission sur l’exploitation et abus sexuel sur la Radio VPS aux Cayes.


Tous contre les exploitations et abus sexuels dans le Grand Sud


Le tremblement de terre dans le Grand Sud a mis un grand nombre de personnes affectées en position de vulnérabilité. Ce qui les expose facilement aux cas d’exploitation et abus sexuels.


Ainsi, pour aider la communauté à comprendre ce qu’est « l’exploitation et l’abus sexuel », la spécialiste ''Prevention de l'exploitation et des abus sexuels''(PEAS) de l’UNICEF, Lara Chlela et les jeunes U-Reporters des Cayes ont animé une émission radiophonique, le jeudi 18 novembre sur la Radio VPS. Elle a encouragé la communauté à rapporter les cas d’exploitation et d’abus sexuels commis par les humanitaires notamment, en appelant le numéro 8811 ou en envoyant un email à  haiti.cfm@wfp.org  ou haiti-alerte@unicef.org.


« L’UNICEF prône la politique Tolérance Zéro pour l’exploitation et les abus sexuels. N’hésitez pas à dénoncer si vous êtes victime ou témoin d’un cas dans votre communauté », insiste Lara sur les ondes de la radio VPS.


Le tremblement de terre nous impacte tous



UNICEF Haiti/2021/Seck | L’Ambassadeur de bonne volonté en Haïti, Jean Jean Roosevelt en train de participer à une rencontre virtuelle.


Le mardi 16 novembre, l’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF Jean Jean Roosevelt et le Chef de la section Urgences Antonio Marro ont participé à une rencontre virtuelle organisée par le comité national de l’UNICEF du Canada pour discuter de la situation qui prévaut en Haïti et particulièrement dans le Grand Sud.


« Le tremblement de terre nous impacte tous psychologiquement et physiquement. Le séisme a détruit les hôpitaux, les écoles, les maisons et a accentué la situation de vulnérabilité de la population. Les conséquences sont énormes et ça me fait mal. Toutefois, je vais continuer à chanter pour donner courage et espoir aux haïtiens », déclare Jean Jean Roosevelt.


Dans l’espoir de réussir



©UNICEF/2021/Duples | Les élèves de l’école Saint-Michel et Jean Jean Roosevelt satisfait de la discussion qu’ils ont eue ensemble.

Le 04 octobre 2021, les enfants du Grand Sud reprenaient le chemin de l’école après le tremblement de terre qui avait détruit et endommagé près de 70% des écoles.


L’UNICEF a déjà commencé les travaux de construction de 900 salles de classe temporaires dans le Grand Sud.


Le mercredi 17 novembre, l’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF Jean Jean Roosevelt a tenu une rencontre fructueuse avec les élèves de l’Ecole Congrégationniste Saint-Michel des Cayes, pour discuter sur comment le tremblement de terre les a affectés.


« Ce n’était pas facile pour nous d’accepter que les salles de classe se sont effondrées lors du tremblement de terre. Je ne savais pas si j’allais retourner à l’école un jour. Mais le fait de voir les sœurs et les autre élèves entrain de déblayer et nettoyer le matériel non détruit m’a donné de l’espoir.  


L’espoir est en nous et nous allons travailler pour réussir notre année », explique Louisius Marie Fédia, 19 ans, élève de la classe de terminale à l’école Saint-Michel.


UNICEF/2021/Duples | Louisius Marie Fédia prenant la parole au courant de la discussion que les élèves Saint-Michel ont eu avec Jean Jean Roosevelt aux Cayes.


Les U-reporters en premier ligne dans la réponse au tremblement de terre


Après le tremblement de terre du 14 août, les jeunes U-Reporters de Pestel ont été les premiers à apporter assistance aux sinistrés et partager les informations avec le monde entier sur ce qui s’est passé, en partageant des vidéos et des photos sur les réseaux sociaux.


A travers ces actions, les U-reporters sont devenus des modèles à suivre. Dans un direct sur Facebook Live, le vendredi 19 novembre, les U-reporters d’Haïti ont partagé leur expérience et bonnes pratiques avec ceux de l’Equateur.


L’Union fait la force du club de mères de Chardonnières


Les clubs des mères ont été mis en place pour contribuer à la prévention de la malnutrition en la dépistant très tôt et en référant les enfants aux centres ambulatoires pour leur traitement. Le club des mères de Chardonnières a accueilli, le samedi 20 novembre, l’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF en Haïti, le chanteur BIC pour discuter du rôle des femmes dans l’alimentation des enfants.


UNICEF Haiti/2021/Opota | L’Ambassade de bonne volonté de l’UNICEF en Haïti discutant avec les membres du club des mères de Chardonnières.


« Si ton assiette n’a pas plusieurs couleurs, cela veut dire que tu ne manges pas bien », explique BIC aux membres du club de mères de Chardonnières.


Même avec le tremblement de terre, les membres du club continuent de se rencontrer deux fois le mois pour échanger sur les bonnes pratiques nutritionnelles et organiser des séances de démonstration culinaire.


« Les femmes cotisent pour permettre aux enfants de manger sainement. Chacune peut apporter du fruit de la passion, des oranges, du mais, du poisson, des olives, etc. pour cuisiner ensemble. Au sein du club, l’union fait la force », explique la responsable du club de Chardonnières.


UNICEF Haiti/2021/Opota | Légende : Les membres du club des mères de Chardonnières en train de préparer du jus pour les enfants.

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